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We are not afraid

  • post Type / Campaigns
  • Date / 10 April 2006

IHEU president Roy Brown was one of the speakers on 6 April at a seminar in Paris entitled “Nous n’avons pas peur: la liberté d’expression face à  l’intimidation intégriste” (“We are not afraid: freedom of expression in the face of extremist intimidation”). His speech: “L’Islam a la Commission des Droits de l’Homme” (“Islam at the Human Rights Commission”) traced the increasing difficulties faced by the NGOs and UN officials who wish to criticise human rights abuse in the Islamic states. His speech, with an English translation, is reproduced below.


L’Islam à  la Commission des Droits de l’Homme

La Commission des Droits de l’Homme a été créée il y a 60 ans en tant que forum dans lequel l’abus des droits de l’homme pourrait àªtre soulevé dans n’importe quel pays et les abuseurs condamnés. Depuis 2005, ce ràªve est toutefois devenu un cauchemar qui a conduit à  l’abolition de la Commission, laquelle, selon les dires du secrétaire général de l’ONU Kofi Annan, était devenue « trop politique et sélective dans son travail ». Pendant plusieurs années, les états islamiques à  la commission ont refusé toute discussion sur les abus des droits de l’homme dans leurs pays.

Le problème remonte à  la révolution iranienne de 1979. Peu de temps après la révolution, la République Islamique de l’Iran a décrit la Déclaration Universelle de 1948 (l’UDHR) comme « un concept laïque occidental d’origine Judeo-Chrétienne et de ce fait incompatible avec la charia islamique sacrée ». Un représentant iranien à  l’Assemblée Générale des Nations Unies a déclaré : « mon pays n’hésitera pas à  sortir de sa réserve, puisqu’il doit choisir entre la violation de la loi divine du pays et des conventions laïques. »

En 1990, après plusieurs années de débat légal et théologique, des représentants des états islamiques ont adopté la « Déclaration du Caire sur les droits de l’homme dans l’Islam ». Elle a établi que la charia était « la seule source de référence » pour la protection des droits de l’homme sur les terres islamiques, lui donnant de ce fait la suprématie sur l’UDHR.

La Déclaration du Caire a été vivement critiquée par de nombreux experts des droits de l’homme comme étant une menace pour le consensus interculturel qui servait de base aux instruments des droits internationaux de l’homme. Cette déclaration introduisait par ailleurs, au nom de la défense des droits de l’homme, la discrimination envers les femmes et les non-musulmans tout en confirmant la légitimité de pratiques contraires à  l’intégrité et à  la dignité de l’àªtre humain.

En 1994, un Rapporteur Spécial de l’ONU sur le Soudan, Gaspar Biro, a été accusé « d’attaque vicieuse à  la religion de l’Islam » pour avoir suggéré que le gouvernement du Soudan « accorde sa législation aux instruments internationaux auxquels il adhérait ». Sa proposition a été supprimée de son rapport et il a été publiquement menacé par le ministre soudanais de la justice. D’autres rapporteurs spéciaux et des représentants d’ONG ont été accusés de blasphème, sacrilège et diffamation à  la religion en osant parler ouvertement d’abus des droits de l’homme dans les états islamiques. La loi d’un pays islamique est considérée comme faisant intégralement partie de la foi islamique. Ainsi, la critique d’un quelconque aspect de la loi devient une attaque à  l’Islam, « la religion la plus parfaite ».

Étonnamment, la déclaration du Caire a reà§u une acceptation de l’ONU en 1997 lorsqu’elle a été publiée dans la Compilation des instruments internationaux de l’ONU. Personne n’a jamais expliqué comment une vue si déformée des droits de l’homme a reà§u le sceau de l’approbation de l’ONU sans vote de l’Assemblée générale.

En 1997, le Rapporteur Spécial Maurice Glélé-Ahanhanzo du Bénin a rapporté que « Les extrémistes musulmans se tournent de plus en plus vers leurs propres sources religieuses, en premier lieu le Coran, comme étant une source anti-sémite primaire». Il a été accusé de « diffamation envers notre religion l’Islam et de blasphème contre le Livre Saint, le Coran ». Ensuite, la Commission « s’est indignée et s’est élevée contre la teneur si blessante d’une référence à  l’Islam et au Saint Coran ». Pour les sept années à  venir, le rapporteur spécial a omis de ses rapports toute référence à  l’anti-sémitisme dans les pays arabes, en Iran et ailleurs dans le monde musulman.

Le simple fait de citer le Coran est maintenant considéré à  l’ONU comme un blasphème!

Plusieurs de ces incidents sont décrits en détail dans le livre “The Myth of Islamic Tolerance “, édité par Robert Spencer et publié par Prometheus.

En 1998, le ministre iranien des affaires étrangères Kamal Kharazi a réclamé « la révision de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme de l’ONU ». Plus tard, le Bureau pour les Droits de l’Homme a conjointement accueilli un séminaire à  Genève, qui a affirmé l’origine divine de la Charia et sa suprématie sur toute législation ou déclaration et convention de l’ONU. Un observateur a demandé :

“Allons – nous vers une nouvelle Déclaration Universelle des Droits de l’Homme ? .. ce séminaire pourrait constituer un soutien aux attitudes politiques ce qui est en totale contradiction avec les principes fondamentaux des droits de l’homme .”

En 1999, les états islamiques ont prà´né l’adoption d’une résolution de la Commission contre la « diffamation de l’Islam » justifiée par « l’émergence d’une nouvelle manifestation d’intolérance, de malentendu et de fausses conceptions de l’Islam et des musulmans » et parce qu’ « il avait déjà  été prétendu que les écritures saintes islamiques incitent les musulmans à  la violence ». Pourtant, « c’est l’Islam qui a donné au monde la première Charte des Droits de l’Homme dans le Saint Coran »…

La màªme année, la délégation soudanaise est parvenue à  museler un chef africain charismatique, le défunt Dr John Garang. Il a été arràªté deux fois sur un ‘point d’ordre’ avant qu’il ne puisse poser cette question :

« En 1992, le régime à  Khartoum a déclaré le Jihad.. contre les gens du Sud Soudan et des montagnes de Nuba. Depuis, le Jihad a été déclaré à  plusieurs reprises. Je me pose cette question très importante : est-ce que le Jihad est un droit religieux pour ceux qui le déclarent et le soutiennent ? Ou s’agit-il d une violation des droits de l’homme des gens contre lesquels le Jihad est déclaré ? »

Un jour plus tard, l’ancien Premier Ministre soudanais Al-Sadiq Al-Mahdi affirmait que « le concept traditionnel du Jihad permet l’esclavage en tant que “sous-produit” ». L’esclavage est très présent au Soudan aujourd’hui.

Aucune mention ne peut àªtre faite à  l’ONU des restrictions que l’Islam pose en matière des droits humains des femmes et des non-croyants. Agir ainsi, serait diffamation de la religion. Un délégué soudanais a màªme justifié l’amputation des mains pour vol, la lapidation des femmes accusées d’adultère et la crucifixion de condamnés – en se fondant sur la liberté religieuse protégée par l’article 18 de l’UDHR !

Le rapport 2002 du Haut Commissaire Mary Robinson permet de juger l’extension déférée à  l’Islam par la Commission des Droits de l’Homme : « personne ne peut nier que le noyau de l’Islam est en parfaite harmonie avec les principes des droits fondamentaux de l’homme, qui incluent la dignité humaine, la tolérance, la solidarité et la qualité ».

Les nouvelles règles de la conduite imposée par les états islamiques et admises par beaucoup d’autres états donnent aux « représentants de l’Islam » un statut exceptionnel à  l’ONU qui n’a aucune base légale et aucun précédent. Ces règles génèrent des graves appréhensions. Les discussions sur les issues politiques dans les états islamiques vont-elles àªtre interdites au nouveau Conseil des Droits de l’Homme, ceci en contrevenant au « droit de liberté d’opinion et d’expression » figurant dans l’article 19 de l’UDHR ?

Les signes ne sont pas bons.

L’affaire des caricatures danoises a révélé à  quel point l’islamisme est devenu puissant puisque la représentation d’un prophète peut causer un plus grand outrage que des images TV d’un otage innocent décapité.

En février, le Secrétaire Général de l’Organisation dela Conference islamique (le OIC) a déclaré : « Il va de soi que les actes « islamophobes », qui vont également à  l’encontre des valeurs internationales communes promues, ne peuvent et ne devraient pas àªtre pardonnés au nom de la liberté d’expression ou de presse.

Lors des discussions menant à  la création du nouveau Conseil des Droits de l’Homme, les états leaders islamiques ont réclamé « que les gouvernements demandent à  l’ONU d’adopter une résolution ou une loi claire interdisant les affronts aux prophètes – aux prophètes de Dieu et de ses messagers, aux livres et lieux saints ».

Afin d’augmenter la pression sur l’ONU, ils ont màªme envisagé la possibilité de mettre en place une organisation distincte. La réunion au sommet des états islamiques à  la Mecque en décembre 2005 : « appelée à  se déterminer sur l’éventuelle constitution d’ un corps indépendant permanent visant à  favoriser les droits de l’homme dans les états membres, ainsi qu’à  envisager une Charte Islamique sur les droits de l’homme conformément aux clauses de la Déclaration du Caire sur les Droits de l’Homme dans l’Islam, en interaction avec les Nations Unies et d’autres institutions internationales appropriées.

La réponse de l’ONU a consisté à  relever au préambule de la résolution du Conseil, que les médias et les ONG ont « un rà´le important à  jouer » pour promouvoir le respect de la religion. On se demande comment cela sera utilisé pour empàªcher toute discussion sur les abus des droits de l’homme par ceux qui revendiquent une justification religieuse.

En conclusion, dans presque tout le dernier acte de la défunte Commission des Droits de l’Homme, le Rapporteur spécial sur le racisme, Doudou Diène, a émis un rapport sur la situation des musulmans et des arabes dans plusieurs régions du monde. Ce document servira de modèle de partialité et de préjugé. Le rapport a condamné les caricatures danoises mais n’a pas mentionné les bien pires caricatures anti-sémites qui paraissent presque quotidiennement dans la presse arabe. Il a condamné (à  juste titre) l’abus au préjudice des musulmans mais il n’a fait état d’aucune provocation de leur part. Il a critiqué les liens faits entre l’Islam et la terreur – en ne les imputant pas aux terroristes qui commettent leurs attaques au nom de l’Islam, mais à  ceux qui relatent ces faits ! Dans le monde chamboulé de la Commission, la violence islamique et l’extrémisme n’existent pas.

Il est temps pour tous ceux qui s’attachent aux droits de l’homme de clarifier le rà´le primordial de l’UDHR. La loi islamique ne s’applique pas aux non-Musulmans et la loi de Charia est inacceptable pour des gens libres dans des pays libres. On ne peut également pas accepter d’étouffer la critique sur les abus des droits de l’homme, o๠qu’ils se produisent.

Je vous remercie de votre attention.


Islam at the Human Rights Commission

The UN Commission for Human Rights was created 60 years as a forum in which human rights abuse in any country could be exposed, and the abusers condemned. But by 1990 this dream had become a nightmare. For several years the Islamic states had refused to accept criticism of human rights abuse in their countries. In the words of UN Secretary General Kofi Annan the Commission had become “too political and selective in its work”. As a result, the Commission has now been scrapped and is being replaced by a new Human Rights Council.

The problem dates back to the Iranian revolution of 1979. Shortly after the revolution the Islamic Republic of Iran described the 1948 Universal Declaration as ” a Western secular concept of Judeo-Christian origin and thereby incompatible with the sacred Islamic shari’a”. An Iranian representative at the UN General Assembly stated: “.. my country will not hesitate to violate its provisions, since it has to choose between violating the divine law of the country and violating secular conventions .”

In 1990, representatives of the Islamic states adopted the “Cairo Declaration of Human Rights in Islam”. It established shari’a law as “the only source of reference” for the protection of human rights in Islamic lands, thus giving it supremacy over the UDHR.

The Cairo Declaration has been strongly criticized by many human rights experts as threatening the inter-cultural consensus on which the international human rights instruments were based; for introducing, in the name of the defence of human rights, discrimination against women and non-Muslims; and confirming the legitimacy of practices which attack the integrity and dignity of the human being.

Amazingly, in 1997, the Cairo Declaration received UN acceptance when it was published in the UN Compilation of International Instruments. No-one has ever explained how such a distorted view of human rights ever received the UN seal of approval without benefit of a vote by the General Assembly.

In 1994, a UN Special Rapporteur on the Sudan, Gaspar Biro, was accused of a “vicious attack on the religion of Islam” for suggesting that the government of the Sudan b ring its legislation into accordance with international instruments to which it is a party.” His proposal was excised from his report to the Commission, and he was publicly threatened by the Sudanese Minister of Justice. Other Special Rapporteurs and NGO representatives have been variously accused of blasphemy, sacrilege and defamation of religion by daring to speak out against human rights abuse in Islamic states. The law of an Islamic country is deemed to be an integral part of the Islamic faith, so criticism of any aspect of the law is perceived as an attack on Islam, “the most perfect religion”.

In 1997, Special Rapporteur Maurice Glélé-Ahanhanzo from Benin reported that “Muslim extremists are turning increasingly to their own religious sources, first and foremost the Qur’an, as a primary anti-Jewish source.” He was accused of “defamation of our religion Islam and blasphemy against its Holy Book Qur’an.” The Commission then “Expressed its indignation and protest at the content of such an offensive reference to Islam and the Holy Qur’an”. For the next seven years the Special Rapporteur omitted from his reports any reference to anti-semitism in Arab countries, in Iran, and elsewhere in the Muslim world.

Even quoting the Qu’ran is now considered blasphemy at the UN!

Many of these incidents are described in detail in the book “The Myth of Islamic Tolerance “, edited by Robert Spencer and published by Prometheus.

In 1998, the Iranian Foreign Minister Kamal Kharazi called for a “revision of the UN’s Universal Declaration of Human Rights .” Later, the Office of the Commissioner for Human Rights jointly hosted a seminar in Geneva which affirmed the divine origin of the Sharia and its binding supremacy over all legislation or UN Declarations and Covenants. One observer asked:

“Are we going toward a new Universal Declaration of Human Rights? .. this seminar could constitute support for political attitudes totally in contradiction with the founding principles of human rights.”

In 1999, the Organisation of the Islamic Conference, (OIC) representing the 56 Islamic States and the Palestinian Authority, began lobbying for the adoption by the Commission of a resolution against “Defamation of Islam” which it justified by ” the emergence of a new manifestation of intolerance and misunderstanding and misconception of Islam and Muslim peoples” and because “It has already been claimed that Islamic scriptures incite Muslims to violence” while “it was Islam which gave the world the first Charter of Human Rights in the Holy Qur’an”…

The same year, 1999, the Sudanese delegation managed to muzzle a charismatic African leader, the late Dr John Garang. He was twice stopped on a ‘point of order’ before he could ask this question: “In 1992, the regime in Khartoum declared Jihad .. against the people of southern Sudan and the Nuba mountains. Since then, Jihad has been declared again and again. I ask this very important question: is the Jihad a religious right of those who declare and wage it? Or is it a violation of the human rights of the people against whom it is declared and waged ?”

A day later the former Sudanese Prime Minister Al-Sadiq Al-Mahdi affirmed that ” the traditional concept of Jihad does allow slavery as a by-product.” Slavery is very much alive in Sudan today.

A Sudanese delegate even privately justified the chopping off of hands for theft; the stoning of women accused of adultery; and the crucifixion of convicts on the grounds that these punishments are protected under the freedom of religion guaranteed by article 18 of the UDHR!

The extent to which the Human Rights Commission now defers to Islam can be judged from the 2002 statement of then High Commissioner Mary Robinson: “No one can deny that at its core Islam is entirely consonant with the principles of fundamental human rights, including human dignity, tolerance, solidarity and quality”.

The new rules of conduct imposed by the OIC and accepted by many States gives the “representatives of Islam” an exceptional status at the UN that has no legal basis and no precedent. These rules give cause for grave apprehension. Will criticism of human rights abuse within the Islamic States now be prohibited at the new Human Rights Council? To do so would be in contravention of the right to freedom of opinion and expression enshrined in article 19 of the UDHR, but the signs are not good.

The ‘Danish Cartoon Affair’ has revealed just how powerful Islamism has become when the depiction of a prophet can cause greater outrage than TV pictures of an innocent hostage being beheaded.

In February, the Secretary-General of the OIC stated: ” It is the common sense that Islamophobic acts, which are also against the internationally promoted common values, can not and should not be condoned in the pretext of freedom of expression or press”.

In discussions leading up to the creation of the new Human Rights Council, the Islamic leaders States then called for “governments to demand that the U.N. adopt a clear resolution or law that categorically prohibits affronts to prophets – to the prophets of the Lord and his Messengers, to His holy books, and to the religious holy places.”

To increase the pressure on the UN, they even discussed the possibility of setting up a break-away organization. The OIC summit meeting in Mecca in December 2005: ” called for considering the possibility of establishing an independent permanent body to promote human rights in Member States as well as the possibility in preparing an Islamic Charter on Human Rights in accordance with the provisions of the Cairo Declaration on Human Rights in Islam and interact with the United Nations and other relevant international bodies .”

The response of the UN was to note in the preamble of the resolution setting up the Council, that the news media and NGOs have “an important role to play” in promoting respect for religion. One wonders how this will be used to further inhibit discussion of human rights abuse by those who claim religious justification.

Finally, in almost the last act of the now defunct Human Rights Commission, the Special Rapporteur on racism, Doudou Diene, issued a report on the situation of Muslims and Arabs in various regions of the world, a report which even by the now tarnished standards of the Commission stands as a model of partiality and bias. The report condemned the Danish cartoons but made no mention of the far worse anti-semitic cartoons which appear almost daily in the Arabic press; it (rightly) condemned abuse of Muslims but made no mention of any provocation by Muslims; it criticised the linking of Islam to terror – not by the terrorists who carry out attacks in the name of Islam, but by those who report on these incidents! In the topsy-turvy world of the Commission, Islamic violence and extremism simply do not exist.

It is time for all who care about human rights to make it crystal clear that the UDHR is paramount; that Islamic law does not apply to non-Muslims; that Sharia law is unacceptable to free peoples in free countries; and that nothing can be allowed to stifle criticism of human rights abuse, wherever it may occur.

Thank you for your attention

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